Le village d'Ano Korakiana, de loin semble être lové dans les bras que constituent les monts Korakio et Korentis, dans le nord-centre de l'île de Corfou(Kerkyra) à une distance de 18km de la ville de Corfou.
La localité, conservant d'assez nombreux éléments traditionnels médiévaux, tient des sérieuses résistances au passage du temps et aux inéluctables pressions du mode de vie contemporain.
Mais la présence d'un lieu ne s'épuise pas avec ses éléments construits qui le délimitent et ceux naturels qui l'entourent. Ce sont principalement les hommes, en tant qu'individualités et ensembles qui au passage du temps laissent leurs traces indélébiles.
Aujourd'hui, la diminution de la population est visible et partiellement seulement s'équilibre par l'installation, permanente ou temporaire des familles de l'étranger.
Ainsi, un village avec diverses infrastructures, avec accès facile à la ville et la majeure région, assez proche de la zone côtière Dassia - Ypsos développée par le tourisme, avec une présence, jusqu'à il n'y a pas longtemps, dynamique, montre d'avoir commencée à connaître des tendances contemporaines d'abandon de la campagne.
Presque unique rayon d'espoir l'activité des certaines associations et sociétés, comme l'historique Société de la musique « Sp. SAMARAS », mais aussi des jeunes gens qui choisissent de résider et s'installer ici, à contre courant.
Depuis 1998, les localités d'Ano Korakiana et des Poulades (situés dans une distance des quelques kilomètres) constituent le Département Communal de Ano Korakiana de la ville de Feakon.
Au cours de l'histoire, Korakiana a suivi le sort du reste de l'île de Corfou.
Mais à deux moments historiques de l'île de Corfou, Korakiana a subi des terribles catastrophes qui ont décimé sa population.
La première et la plus terrible c'était en 1537, quand l'armée turque de Chairedin Barbarossa a dévasté Korakiana et la deuxième attaque a été opérée en 1716.
La population du village s'est renouvelée plusieurs fois avec l'installation des personnes d'autres régions de la Grèce asservie à l'époque [Empire Ottoman] (de la mer Egée, de la Créte, du Peloponese). Une grande partie des habitants du village est venue, juste après 1204, des rives de l'Asie Mineure et de Thrace, tandis que pendant la période d'Occupation Enetique sont apparus des mouvements migratoires des îles de la mer Egée, du Peloponese et d'Epire.
Parmi les familles les plus anciennes qui sont mentionnées et qui continuent à exister jusqu'à nos jours, sont celles avec comme nom de famille : Savvanis (1473a.jc) et Vradis, Mandilas, Ionas, Markos, Metallinos, Laskaris, Kaloudis, Linosporis, Reggis, Balatsinos, Kentarchos et Kefallonitis au cours de la première moitié du 16èm siècle.
Il est impressionnant le nombre des églises qui s'élève à 28 dans la région actuelle d'Ano Korakiana.
Sous le « protectorat » Anglais nombreuses personnes du village de Korakiana, se sont distingués économiquement dans la ville de Corfou, principalement comme propriétaires et ouvriers des boulangeries, mais aussi plus généralement dans le commerce, quelque chose qui a persisté jusqu'à récemment. Cette aisance financière a apporté aussi un épanouissement spirituel et culturel, où des nombreux jeunes ont suivis le chemin des lettres et des sciences, dans le majeur espace corfiote, mais aussi ailleurs en Grèce après l'unification.
Mais le village lui-même aussi à son intérieur n'est pas resté non influencé, ayant à montrer un niveau élevé d'instruction, qui s'exprimait par des manifestations culturelles et autres jusqu'à nos jours.
Celle-ci est une image juste après la seconde guerre mondiale, les racines de laquelle se trouvaient quelques décennies en arrière, quand les idées des Lumières fertilisaient aussi la société du village.
ΥΣ:Με τη μετάφραση του παραπάνω κειμένου "μου δίνεται η ευκαιρία να κάνω κάτι για το χωριό μου, σαν να άναβα καντήλι στην Μάνα μου και τον Πατέρα μου που αγαπούσαν ιδιαίτερα αυτό το χωριό και μου άφησαν αυτή την αγάπη κληρονομιά..." - Κατερίνα Σαββανή.